Ar gwez, Les arbres, sont composés de : ur c’hef, un tronc, protégé par ar rusk, l’écorce (ce qui vous rappelle sans doute le mot
« ruche » en français, qui provient du même mot en gaulois), ar gwrizioù, les racines pour faire monter an teñv, la sève, jusqu’aux
skourroù, les branches et an delioù, les feuilles !
En breton, on indique de façon différente le nom des arbres selon qu’on veuille parler du bois : derv, du chêne, tilh, du tilleul ou que l’on veuille parler
des arbres : ar gwez-derv (les chênes), ar gwez-tilh (les tilleuls).
Si on veut obtenir le singulier, on fait précéder ar wezenn (souvent prononcé we’enn), qui peut provoquer des mutations : ar wezenn-derv,
le chêne, ar wezenn-dilh, le tilleul. Un autre système existe où il suffit de rajouter la terminaison –enn au nom de l’arbre : an dervenn, le chêne,
an dilhenn, le tilleul.
Selon les dates d’arrivée des arbres, on retrouve des étymologies différentes selon leur provenance : celtique : gwern, de l’aulne, haleg, du saule,
onn, du frêne, ou bien latine : kistin, du châtaignier (amené par les Romains) et plus récemment française comme sapr, du sapin, et
pin, du pin.
https://ceser.bretagne.bzh/jcms/prod_382575/fr/ar-gwez-les-arbres